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Channel: Islam contre Occident » Summorum Pontificum
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Université d’automne de Notre-Dame de Chrétienté

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ndc2014_005Notre-Dame de Chrétienté organise son université d’automne le samedi 15 novembre à Paris. Cette journée s’adresse à tous les cadres du Pèlerinage (chef de chapitres, mais aussi responsables des différents service de soutien du Pèlerinage…) et à tous ceux qui veulent s’investir dans le Pèlerinage.

Cette journée aura lieu à la Paroisse Sainte Odile à Paris. La matinée sera consacrée à la préparation du prochain Pèlerinage dont le thème sera : Jésus-Christ, Sauveur du monde. L’après-midi, deux conférences seront données par l’abbé Guillaume de Tanoüarn : « La doctrine du Christ-Roi aujourd’hui », et par Philippe de Villiers : « L’application en politique de la doctrine du Christ Roi ».

Renseignements ici

2011.09.27_Abbe_Coiffet_BXVINotre-Dame de Chrétienté invite par ailleurs à prier pour son aumônier général, l’abbé Denis Coiffet. Depuis plusieurs semaines, l’abbé Coiffet est hospitalisé pour faire face à des complications de la leucémie contre laquelle il lutte depuis 1 an. Membre fondateur de la Fraternité Saint-Pierre, l’abbé Coiffet a été pendant de très nombreuses années aumônier du Chapitre Enfant du Pèlerinage. Il est depuis 2011 aumônier général de Notre-Dame de Chrétienté. En septembre dernier, il a transmis sa charge de chapelain de la communauté de fidèles Saint-Bruno de Bordeaux, pour se soigner et n’a conservé que son ministère d’aumônier du Pèlerinage.


Application du Motu Proprio: les changements de la rentrée 2014

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Nos confrères du Baptistère (N)80) publient différents changements de lieux où sont célébrées des messes dominicales dans la forme extraordinaire en application du Motu Proprio en cette rentrée :

Diocèse de Verdun (55) et Diocèse aux Armées
- A Thierville-sur-Meuse (à la sortie de Verdun) à la chapelle du régiment, la messe est assurée un dimanche par mois (En février 2015 au retour de l’aumônier d’OPEX, elle sera à nouveau célébrée tous les dimanches et fêtes à 10h30 et le mardi à 9h15.
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Diocèse de Tarbes-Lourdes (65)Nantes
- A Arreau, la messe est désormais célébrées à l’église Notre-Dame de l’Assomption les dimanches et fêtes à 18h.

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Diocèse de Paris (75)
- A Paris (19ème), à l’église Saint Georges de la Villette, la messe est désormais célébrée le 2ème dimanche du mois à 9h30.

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Diocèse de Fréjus-Toulon (83)
Le diocèse de Toulon compte un nouveau lieu de messe dominicale dans la forme extraordinaire le 14ème du diocèse.
- A La Londe les Maures, en plus de la messe du vendredi (18h15), une messe est désormais célébrée les dimanches et fêtes à 11h15 à l’église de la Nativité de la Sainte-Vierge.

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Diocèse de Luçon (85)
A Sainte-Cécile, à la chapelle de l’Institut l’Espérance, la messe est assurée tous les dimanches et fêtes à 10h30.

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Diocèse de Poitiers (86)
- A Naintré à l’église paroissiale, suite à la mutation du célébrant, la messe n’est plus assurée.

On notera qu’il y a en cette rentrée 5 nouveaux lieux pour une fermeture !

Des listes de lieux de messes dans la forme extraordinaire en application du Motu Proprio : AMDG ou Wikkimissa

Une messe à Vernon

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collegiale_vernonDes fidèles nous informent qu’à partir de dimanche 9 novembre 2014, une messe dans la forme extraordinaire va être célébrée les 2ème et 4ème dimanches du mois à 9h30 à la Collégiale Notre-Dame de Vernon (Eure).

Cette demande existait depuis quelques années… mais sa réponse est le signe que même dans ce diocèse qui a connu des tensions sur le sujet de la célébration de la messe dans la forme extroardinaire au Chamblac (dans les années 1990) ou à Thiberville (en 2010, dont le sujet n’était pas que la messe traditionnelle)… les choses évoluent et les tensions s’apaisent.

Cette messe va être célébrée par le Père Jean-Denis Chalufour, prêtre associé à la FSSP et conseiller spirituel de l’Oeuvre Notre-Dame des Familles.

Réélection de Mgr Wach à la tête de l’ICRSP

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L’Institut du Christ Roi vient d’indiquer que son supérieur et fondateur de l’Institut du Christ Roi, Mgr Gilles Wach, vient d’être réélu supérieur général de l’Institut pour les 6 années à venir à l’issue du Chapitre Général qui s’est tenu le 4 novembre dernier.

Institutum Christi Regis Summi Sacerdotis
Veritatem Facientes in Caritate

En la fête de saint Charles Borromée, et conformément à l’article 20 des Constitutions de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, le Chapitre Général s’est réuni à Gricigliano, en présence de Mgr Patrick Descourtieux de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, pour élire le Supérieur Général.

Le vote a désigné Mgr Gilles Wach comme Supérieur Général pour les six prochaines années.

Remercions la divine Providence et prions l’Immaculée Conception afin que l’Institut soit toujours fidèle au service de l’Eglise de Dieu.

Chanoine Gilles Guitard
secrétaire

Une nouvelle ordination diocésaine dans la forme extraordinaire

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Un lecteur du Forum Catholique fait suivre un lien vers les photos de l’ordination sacerdotale d’un prêtre diocésain de Toulon dans la forme extraordinaire.

Ce 11 novembre, Mgr Rey a ordonné prêtre dans la forme extraordinaire du rite romain l’abbé Stéphane Morin à la Cathédrale Notre-Dame de la Seds de Toulon. L’abbé Morin est un prêtre du diocèse de Toulon. Il s’agit de la 3ème cérémonie d’ordination sacerdotale du dicocèse depuis le début de l’année (Une autre est prévue fin novembre) mais c’est surtout la 2ème de l’année dans la forme extraordinaire.

Nous l’avons signalé à plusieurs reprises… la forme extraordinaire a toute sa place à Toulon. Nous devons rendre grâce pour l’action de Mgr Rey. On peut également souhaiter qu’à l’avenir les communautés Ecclesia Dei puissent aussi contribuer à cette richesse et trouver leur place dans ce diocèse.

Ordination_Stephane_Morin_1rPhotos Paroisse Saint-Aygulf. D’autres photos ici.

De nouvelles écoles…

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La rentrée scolaire 2014 a vu à nouveaux plusieurs créations d’écoles vraiment libres. Parmi elles, on compte quelques créations d’écoles ‘Summorum Pontificum’ (c’est-à-dire d’établissements qui ont fait le choix de la forme extraordinaire).

- Le Cours Herrade de Landsberg à Strasbourg est une école primaire qui a ouvert en septembre.

Le cours Herrade de Landsberg s’appuie sur la pédagogie du cours Sainte-Anne, garantissant un niveau élevé d’instruction. L’école privilégie les classes à petits effectifs afin de permettre un véritable suivi personnalisé de chaque enfant.
Ce projet bénéficie des encouragements des autorités diocésaines, en particulier de S.E. Mgr Vincent Dollmann, évêque auxiliaire en charge de l’enseignement.
Le cours Herrade propose, au-delà de la transmission du savoir, un cadre de vie qui veut favoriser le plein épanouissement des élèves. Il s’attache donc à faire grandir simultanément la foi, l’intelligence, la volonté et la générosité. Il est désireux de contribuer à l’instruction et à la croissance des enfants par un enseignement de qualité, selon des méthodes éprouvées, et par un esprit authentiquement catholique.

- Le Collège Saint Joseph des Lys est un collège de garçons à Versailles qui a ouvert ses portes en septembre (Ouverture de la 5è en 2015). Il est dans la continuité de l’école Saint Joseph des Lys, maternelle et primaire (7 classes de la MS à la 7è), qui a été fondée en 2011. Saint Joseph des Lys compte aujourd’hui plus de 160 élèves.

Avec la certitude que Dieu a donné à chaque enfant de précieux talents à faire fructifier, Saint Joseph des Lys veut faire grandir ses élèves dans la joie d’apprendre, de rechercher le beau et le vrai, dans un esprit de charité. Charité partagée par les professeurs, les enfants et leurs familles.
Son ambition générale est de permettre à chacun de se construire harmonieusement et intégralement pour devenir un homme équilibré, solide et droit, rayonnant, soucieux de répondre au mieux à sa vocation et d’apporter son témoignage de chrétien dans le monde d’aujourd’hui (selon l’encyclique du Pape Pie XI sur l’Education chrétienne des enfants).
Son ambition scolaire est de donner à ses élèves les bases fondamentales pour leur permettre, à l’arrivée au lycée, de choisir la meilleure orientation au regard de leurs capacités et dispositions.

- Le Collège Bienheureux Charles de Foucauld a ouvert en septembre à Versailles. Il accueille des garçons. (Ouverture de la 5è en 2015).

Le collège Bienheureux-Charles-de-Foucauld est une œuvre éducative catholique pour garçons. Elle a pour but de faire grandir l’enfant – dans la continuité de la vie familiale – par l’apprentissage d’une authentique liberté et de le conduire ainsi sur le chemin d’une vraie autonomie. Elle est au service de tout l’homme. Esprit, âme et corps, l’homme, selon saint Paul (I Thes. 5, 23), est tout cela.

Plusieurs projets sont en cours pour la rentrée 2015, ils feront l’objet d’un nouveau post.

Saint Joseph des Lys se développe

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L’ouest parisien compte de nombreuses écoles entièrement libres… dont plusieurs écoles ‘Summorum Pontificum’ : on peut citer l’Institut Saint Pie X à Saint Cloud fondé en 1945 par les Dominicaines du Saint-Esprit, l’école Sainte Geneviève à Port-Marly fondée en 1988 par l’abbé Bruno de Blignières (FSSP), puis l’école, collège et lycée Saint-Dominique au Pecq fondé en 1992 par un groupe de parents (voir notre post). Plus récemment, en 2011, l’école et le collège Saint Joseph des Lys à Versailles a été fondé par plusieurs familles. (voir aussi notre post avec les créations de septembre 2014).

Chose surprenante, Versailles et sa périphérie comptent la plus forte concentration en France de messes dans la forme extraordinaire en application du Motu Proprio (11 messes)… mais ne comptait aucune école ‘Summorum Pontificum’ jusqu’en 2011 ! A notre connaissance, il a existé plusieurs projets d’écoles à Versailles (extension d’un important établissement hors contrat des Yvelines, mais aussi plusieurs projets locaux en lien notamment avec la chapelle Notre-Dame des Armées) avant la création de Saint Joseph des Lys mais aucun n’avait pu se concrétiser.

En 2011, plusieurs familles ont fondé l’école primaire Saint Joseph des Lys avec une quarantaine d’élèves. L’école a connu une très forte croissance de ses effectifs puisqu’elle compte aujourd’hui 7 classes (de la MS au CM2) et plus de 150 élèves en primaire.

Collège-hors-contrat-Versailles-500x375En septembre 2014, Saint Joseph des Lys a ouvert le premier Collège de garçons de Versailles (un autre projet a également vu le jour en septembre). Ce collège de garçons hors contrat compte cette année une classe de 12 garçons (les niveaux suivants seront ouverts graduellement).

Un projet de collège de filles semble également envisagé pour les prochains mois ou prochaines années.

Saint Joseph des Lys a réalisé de gros travaux dans ses locaux pour permettre l’aménagement de 10 classes et mettre ses bâtiments aux normes. Elle est entrée également dans une démarche d’investissement en faisant l’acquisition de locaux pour son collège de garçons.

En cette fin d’année, nous invitions nos lecteurs à soutenir tous ses établissements vraiment libres comme le demande l’association de gestion de Saint Joseph des Lys dans son appel de fin d’année :

Notre école a choisi d’être vraiment libre. Cette liberté a un coût puisqu’en dehors des scolarités qui pèsent déjà lourdement sur le budget des familles, nous ne recevons aucune subvention de l’Etat.
Ces derniers mois, nous avons réalisé de gros travaux dans les locaux de l’école permettant d’accueillir sereinement les enfants en primaire. La providence a permis que nous puissions poursuivre notre développement avec des nouveaux locaux pour notre collège de garçons.
Aujourd’hui, il nous faut trouver les fonds nécessaires pour poursuivre cette œuvre au service de la jeunesse : réaliser des travaux d’aménagement dans les locaux du collège, poursuivre notre démarche d’investissement tout en supportant nos charges de fonctionnement et en soutenant selon nos possibilités les familles.

Marché-de-Noël-500x381Ceux qui souhaitent découvrir cette école pourront aussi se rendre au Marché de Noël de Saint Joseph des Lys le 21 et 22 novembre ou à la matinée porte-ouverte le samedi 22 novembre.

Contact : Saint Joseph des Lys

Des nouvelles retraites pour jeunes gens avec la FSSP

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La Bergerie - Annecy FSSPEn 1999, la Fraternité Saint-Pierre a chargé un de ses prêtres, l’abbé François Pozzetto, de fonder l’Oeuvre des Retraites de la Fraternité Saint-Pierre.

L’Oeuvre des Retraites prêche notamment des Exercices de Saint Ignace (en cinq jours pour les adultes à partir de 17 ans, ou en trois jours pour les enfants et adolescents), mais aussi des récollections pour les fiancés, pour les foyers (époux), ou même pour les familles entières. Basée sur les hauteurs du lac d’Annecy, la Bergerie accueille une part importante des retraites prêchées par la FSSP, même si certaines retraites sont également prêchées dans le reste de la France (En 2015 dans le sud-ouest notamment). Aidés de leurs confrères, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre sont au service de l’Oeuvre des Retraites (mais aussi de l’apostolat local qui s’est beaucoup développé depuis 2007).

A partir de cette année, les prêtres de la FSSP prêchent un nouveau type de retraite pour jeunes gens de 16 à 23 ans : Les retraites de fondation spirituelle.

« Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Mt 19,16)
Votre vie entière, terrestre puis éternelle, dépend en grande partie des décisions importantes que vous prenez au sortir de l’adolescence. C’est pourquoi il est nécessaire de prendre le temps de bien réfléchir, en présence de Dieu, sur l’orientation fondamentale de votre existence.
La Fraternité Saint-Pierre vous propose un cadre idéal, dans la retraite et le silence, pour un temps de prière et de réflexion, divisé en deux parties. La première, plus théorique, rappelle les vérités essentielles qui doivent nous guider (questions du sens de la vie, de la grâce et du péché, des fins dernières et de la présence du Christ en nous, etc…). La seconde prépare de façon plus concrète aux choix importants de votre vie (explication des moyens de salut, des différents états de vie, des difficultés actuelles que rencontrent les catholiques…).
Chaque retraite est prêchée par deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre.

Ces retraites veulent aider le retraitant à réfléchir aux grands choix de vie qu’il a à poser…

Deux dates :
du 19 au 22 février à Francheville (Lyon)
du 26 au 28 février à Sées (61)

Renseignements et inscriptions

Dates et renseignements sur les autres retraites de l’Oeuvre des Retraites de la Fraternité Saint-Pierre


Téléchargez l’ordinaire du rite ambrosien traditionnel !

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Le rite ambrosien constitue l’un des rites latins, mais non-romain, au même titre que les rites lyonnais ou mozarabe. L’association Signum ambrosianum met ainsi à disposition des internautes un ordinaire latin-italien de la forme traditionnelle du rite ambrosien sous PDF que l’on peut télécharger en cliquant ici. Le rite ambrosien contient des versions spécifiques des prières au bas de l’autel et d’offertoire, une référence à Saint-Ambroise au Confiteor, ainsi que quelques particularités au canon de la messe (termes légèrement différents), dont un lavement des mains. On saluera l’archevêché de Milan qui a accordé le Nihil obstat et l’Imprimatur (ces deux approbations datent du 25 novembre 2014) à cet ordinaire auquel nous souhaitons la plus large diffusion. Merci aux différents sites et blogs pour cette rafraichissantes information !  Les passionnés de liturgie et même les curieux pourront constater la particularité d’une liturgie latine peu connue.

Mgr Schneider et la communion dans la main

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schneider iRenaissance Catholique a invité Mgr Schneider , évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, pour sa 23ème Fête du livre qui se tient ce dimanche 7 décembre à Villepreux (78) de 10h à 19h. Mgr Schneider donnera également une conférence à Paris le mardi 9 décembre à 20 h 30 à l’amphithéâtre de l’ASIEM (6, rue Albert de Lapparent, Paris 7 M° Ségur, Sèvres-Lecourbe, St François-Xavier. Participation aux frais : 7 € – tarif réduit (adhérent RC ; étudiants) : 4 €).

Mgr Athanasius Schneider est l’auteur aux éditions Contretemps (Renaissance Catholique) de « Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église« . La communion dans la main permise par la réforme liturgique post-conciliaire est très certainement un des éléments qui a contribué à la perte du sens du sacré dans la liturgie.

Renaissance Catholique a interrogé Mgr Schneider à quelques jours de sa venue en France :

Quelles sont les principales difficultés soulevées par la Communion dans la main ?
A. S. : Parmi les principaux problèmes soulevés par la Communion dans la main il faut d’abord signaler les deux faits les plus graves. Tout d’abord une perte importante de parcelles de la Sainte Hostie qui tombent sur le sol où elles sont piétinées, ensuite le nombre grandissant de vols d’hosties consacrées. De plus l’absence quasi-totale de gestes manifestes d’adoration et de sacralité au moment de la distribution et de la réception de la sainte Communion entraîne, avec le temps, une diminution et même une perte de la croyance en la présence réelle et en la transsubstantiation. Le geste moderne de la Communion dans la main – substantiellement différent du geste analogue dans la primitive Église – contribue à la banalisation et même à la profanation non seulement de la réalité la plus sainte, mais de la Personne la plus sainte qui est Notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ. La foi en la centralité du mystère eucharistique et par conséquent du mystère de l’Incarnation est très nettement éclipsée par cette pratique liturgique. Quelques illustrations de l’éclipse de la foi eucharistique peuvent nous aider à saisir cette réalité. Martin Luther, par exemple, soupira et pleura quand quelques gouttes du sang du Seigneur tombèrent sur un banc de communion. Combien de prêtres et de fidèles se mettraient à soupirer et à pleurer en nettoyant les lieux, où sont répandues des parcelles de la Sainte Hostie ? Quand, par exemple, dans une synagogue le livre de la Torah tombe par accident sur le sol, la communauté juive concernée observe une journée de jeûne et de pénitence. Combien de paroisses catholiques jeûnent et font pénitence, quand des parcelles eucharistiques tombent sur le sol ou sont volées ? Rappelons-le : de la foi et de la pratique eucharistiques dépend aujourd’hui le sort de l’Église.

Quelles seraient les solutions pour revenir à la pratique traditionnelle de réception de la Sainte Communion ?
A. S. : 
Il faut, bien sûr, procéder par étapes. Parmi les fidèles qui reçoivent la sainte Communion dans la main, la majorité use de cette pratique en totale bonne foi. Les uns agissent par docilité, obéissance, parce que le curé ou même l’évêque l’ont conseillé ou imposé ; d’autres, et c’est peut-être la majorité, agissent par habitude et conformisme sans aucune réflexion. Il existe cependant probablement aussi des personnes qui communient ainsi parce qu’elles ne croient pas en la présence réelle. Notons enfin que certaines personnes communient dans la main avec une foi et une dévotion profondes motivées par des préférences subjectives, oubliant malheureusement les conséquences objectives nocives de cette pratique liturgique. Voici quelques suggestions de solutions. Premièrement il faudrait, fréquemment, donner aux enfants et aux adultes une catéchèse et une prédication intégrale et précise sur l’Eucharistie et spécialement sur la grandeur et la sublimité du moment de la Sainte Communion. Ensuite, il faudrait expliquer concrètement les dangers réels et fréquents de la perte et du vol des parcelles eucharistiques, mettant en évidence surtout le fait horrible que Notre Seigneur Eucharistique dans d’innombrables églises dans le monde est piétiné par les fidèles. Puis il faut informer les fidèles que la Communion dans la main est une exception à la loi liturgique, dite indult, insistant en même temps sur le fait que la Communion sur la langue et à genoux est la règle. Ceci exige logiquement de mettre un prie-Dieu, un banc de communion ou mieux encore une balustrade à disposition des fidèles afin de ne pas discriminer ceux qui ont le droit de recevoir la sainte Communion sur la langue et à genoux. Une autre mesure utile serait que l’évêque diocésain publie une lettre pastorale spécifique sur l’Eucharistie et la sainte Communion invitant instamment et de manière argumentée les fidèles à recevoir le Seigneur Eucharistique sur la langue et à genoux. Le Saint-Siège devrait faire la même chose vis-à-vis de tous les évêques et de tous les diocèses du monde. Le dernier pas dans un tel processus serait la prohibition formelle de la pratique de la Communion dans la main.

On relira également le post sur l’interview qu’il a donné à la suite du synode.

Village Noël à Riaumont le 13 décembre

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Comme chaque année, le village de Riaumont se pavoise aux couleurs de la Nativité, avec des saynettes, des spectacles de marionnettes, et un marché médiéval garni de nombreux stands à l’occasion de Noël et de la Saint Nicolas. Ne manquez pas le feu d’artifice le samedi soir ! Cette année, le thème est la Pologne, vous pourrez écouter la chorale polonaise « Polskartois », et goûter un repas typiquement polonais le dimanche midi.

A Riaumont (Liévin – 62), le samedi 13 décembre de 16h à 22h30 puis le dimanche 14 décembre, Grand’Messe à 10h et déjeuner polonais. Venez nombreux soutenir cette oeuvre d’éducation !

DCF 1.0

Vêpres à la cathédrale de Meaux le 14 décembre

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A l’occasion du Centenaire du Miracle de la Marne, Mgr Nahmias, évêque de Meaux, présidera les Vêpres chantées par des prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre le dimanche 14 décembre à 15h45 en la Cathédrale Saint-Etienne de Meaux.

Mgr Nahmias inaugurera également l’exposition dédiée à Monseigneur Emmanuel Marbeau. Mgr Marbeau a été évêque de Meaux de 1910 à 1921, appelé aussi « évêque de la Marne ». Le diocèse veut redre hommage au dynamisme de cet homme d’Eglise qui a beaucoup œuvrer pour panser les plaies laissées par la désastreuse « Bataille de la Marne ».

vêpres meaux

Notre-Dame des Familles poursuit son développement…

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nddesfamilles_logoNous avons déjà évoqué dans nos posts Notre-Dame des Familles (ici et ici), cette œuvre poursuit son développement. Elle a réalisé de gros travaux pour être en mesure de loger le Père Jean-Denis Chalufour, conseiller religieux de l’œuvre, mais aussi d’accueillir des retraitants, des groupes de jeunes (scouts…) mais aussi des familles.

Dans sa dernière lettre, l’association rend compte des derniers travaux :

Grâce à vos dons, Notre Dame des Familles est désormais une Maison qui vit et accueille jeunes et familles pour les week-ends et les vacances afin de prier (messe, complies, parfois d’autres offices, chapelet, adoration du Saint Sacrement) et travailler à l’aménagement de la maison.
De grands travaux ont été menés pour rénover la maison principale : nouvelles douches, isolation, changement d’un escalier pour accéder aux chambres du premier étage, réfection du toit de l’oratoire, fosse septique… et d’autres sont en cours : réfection de l’électricité, chauffage, changement des plafonds du rez-de-chaussée…

nddesfamilles1La prairie avec la grange abritant la future chapelle (Photo ci-dessus sur la droite) et le projet de chapelle (Photo ci-dessous)

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Le grenier (photos ci-dessous) avant et après les travaux

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Rappelons que la messe dans la forme extraordinaire est célébrée chaque dimanche : les1er et 3ème dimanches du mois 10h30 ;  les 2ème, 4ème et 5ème dimanches du mois 12h00.

Contact : Oeuvre Notre-Dame des Familles – 7 rue de la mare au loup – Le Hamelet – 27160 Les Baux de Breteuil – www.notredamedesfamilles.fr

Le Cardinal Brandmuller au séminaire de Zaitzkofen (FSSPX)

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La Fraternité Saint-Pie X a confirmé la visite du cardinal Walter Brandmuller, président émérite du Conseil Pontifical des Sciences Historiques au Séminaire de Zaitzkofen (Allemagne) :

Le 5 décembre 2014, le cardinal Walter Brandmüller, président émérite du Comité pontifical des sciences historiques, a rencontré Mgr cardinalbrandmullerBernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X accompagné de plusieurs prêtres. La réunion s’est tenue au Séminaire Herz Jesu de Zaitzkofen, en Bavière.
Cette rencontre avait lieu à la suite de la réunion du 23 septembre 2014 à Rome, où d’un commun accord il avait été décidé de poursuivre les entretiens doctrinaux « dans un cadre élargi et moins formel que celui des précédents entretiens. » (voir DICI n°302 du 10/10/2014). Son thème portait sur le Concile et son autorité magistérielle.
Le but de ces échanges est de faire mieux connaître la Fraternité et les œuvres de la Tradition auprès des autorités de l’Eglise, tout en leur exposant les graves objections et les points de divergence qui demeurent en ce qui concerne le concile Vatican II et ses réformes. Dans cette perspective, deux autres réunions sont prévues dans les prochains mois, l’une au séminaire Saint-Curé d’Ars de Flavigny (France), l’autre au séminaire Saint-Thomas d’Aquin de Winona (USA).

(Source : FSSPX/MG – DICI n°307 du 19/12/14)

Développement de la FSSP en France

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Notre confrère Le Salon Beige a lu le dernier numéro de Présent (samedi 20 décembre, n°8256). Ce dernier a interrogé, en cette fin d’année, l’abbé Vincent Ribeton, supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pierre. Il revient sur le développement la Fraternité en France, les relations avec les évêques et le clergé, et les vocations.

pretres_fsspLa Fraternité Saint-Pierre exerce son apostolat dans 35 diocèses et dessert 42 églises en France, sans compter les chapelles internes à ses
Maisons ou ses écoles. La jeune génération des prêtres diocésains est particulièrement fraternelle ; beaucoup sont désireux d’apprendre à célébrer la messe traditionnelle. [...]
La Fraternité Saint-Pierre compte environ 150 séminaristes dont une quarantaine de Français. [...] La Fraternité Saint-Pierre a repris la direction de plusieurs pensionnats : L’Espérance en Vendée, l’institut Croix-des-Vents à Séez… Elle s’implique très activement dans 16 autres écoles aux quatre coins de France.

Fraternité Saint Pierre – District de France


Un nouveau lieu pour la célébration de la messe en rite Ambroisien

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Santa-Maria-della-ConsolazioneNotre confrère Rorate Caeli rapporte que les fidèles milanais vont bénéficier d’un nouveau lieu de culte pour le rite ambrosien à partir du 11 janvier. Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, a décidé de confier une nouvelle église pour la célébration du rite ambrosien traditionnel. Depuis de nombreuses années, la messe en rite ambrosien était assurée chaque dimanche et fêtes à l’église Saint Roch (S.Rocco al Gentilino) qui n’est pas très centrale et qui a aujourd’hui besoin d’être restaurée.

La messe en rite ambrosien traditionnel va donc être célébrée chaque dimanche et fêtes à 10h à l’église Sainte Marie de la Consolation (S. Maria della Consolazione) appelé aussi « Sainte Marie du Château » situé Largo Cairoli en plein centre ville.

Contact du groupe stable

Crédit photo Schola Sainte Cécile (Paris)

A propos du Missel de 1962

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abbe_quoexIl nous faut nous souvenir, ces jours-ci, de l’abbé Franck Quoëx rappelé à Dieu à l’âge de 39 ans le 2 janvier 2007 des suites d’une longue maladie.

Après 3 années à Ecône, l’abbé Quoëx rentre à l’Institut du Christ Roi pour lequel il est ordonné prêtre à Gricigliano en 1992. En 2001, il est incardiné par l’archidiocèse de Vaduz (Liechtenstein). Il poursuit son ministère pour la communauté de fidèles de Lausanne (Suisse) et enseigne la liturgie au Séminaire Saint Pierre de Wigratzbad (FSSP) et au Couvent Saint Thomas d’Aquin de Chémeré-le-Roi (FSVF). Il soutient brillamment également, la même année, une thèse de doctorat de théologie :  « les actes extérieurs du culte dans l’histoire du salut, selon St Thomas d’Aquin » à l’Université Pontificale Saint Thomas de Rome (Angelicum). Il continue différents projets de recherches liés à l’histoire de la liturgie avec un attrait particulier pour le Moyen-Age. Malgré la maladie, il est nommé en 2007 professeur de liturgie à l’université Sainte Croix de Rome. Le 2 janvier 2007, en la fête du Saint-Nom de Jésus, il est rappelé à Dieu à Aubonne (Suisse).

Nous relirons, avec intérêt, une de ses contributions au débat liturgique écrite en 2004 :

A propos du Missel de 1962 par l’Abbé Franck Quoëx

Comme déjà il l’avait fait en 1984 lors de la concession du premier indult, le Saint-Siège, en reconnaissant dans le Motu Proprio Ecclesia Dei  le légitime désir de « tous ceux qui se sentent liés à la tradition liturgique latine », a renvoyé pour l’application des dispositions pratiques à une norme rituelle précise: le missel romain selon l’édition typique de 1962.
Il n’y avait là rien qui pût choquer les plus exigeants d’entre les traditionalistes – à moins qu’ils ne remissent en cause la légitimité de la réforme du bienheureux Jean XXIII. Cette réforme, commencée à la fin du pontificat de Pie XII, avait été l’œuvre de la Sacrée Congrégation des Rites, laquelle avait ainsi offert, avant l’ouverture du concile Vatican II, un travail de révision des rubriques et du calendrier. Le libre usage du missel et des livres liturgiques de 1962, tel était bien ce que réclamaient du Saint-Siège en matière liturgique Monseigneur Lefebvre et ses partisans. Pourquoi estimait-on (estime depuis lors approuvée par l’autorité romaine) devoir s’en tenir aux usages liturgiques de 1962 ? Sans doute était-ce parce que cette date constituait le terme au delà duquel il n’est de fait aucune célébration liturgique qui ne soit influencée de quelque manière par les considérations et autres décisions conciliaires en la matière. Ainsi, s’en tenir à 1962, c’était en quelque sorte reconnaître que cette dernière réforme s’inscrivait dans la continuité de ces réformes homogènes que les papes n’avaient pas laissé de promouvoir au cours des siècles – quoiqu’à un rythme plus soutenu depuis l’aube du XXe siècle. Au regard de ces réformes traditionnelles, qui prennent place dans une histoire dont on peut souligner aisément les articulations organiques, les changements successifs, advenus soit lors du concile Vatican II soit peu après, apparaissent davantage comme des mutations, des coups d’essai, voire des ruptures. Dans un tel contexte historique, dont on peut faire aisément et objectivement l’analyse, s’en tenir à 1962, c’est demeurer sur le seuil, qu’on se gardera bien de franchir, de toute une série de transformations qui depuis lors ont fait leurs preuves…
Par rapport à ce qui devait advenir trois, cinq, et surtout sept ans plus tard, la réforme de 1962, date depuis lors devenue « mythique », s’insère donc dans une histoire rituelle millénaire. Du fait de cette relation historique, les livres liturgiques en question constituent, dans l’ordre sacral qu’ils embrassent, un rempart contre ce que nous croyons contestable dans l’évolution de la pensée et de la culture occidentales depuis plus de deux siècles. Qui niera en effet que la mentalité moderne, ou tout au moins le syndrome des « années soixante », n’ait eu quelque influence sur le processus d’aggiornamento conciliaire, et n’ait affecté depuis lors la vie de la liturgie ? Cependant, les assauts répétés des dernières réformes ont fortifié à l’infini le goût de ceux que ces réformes indisposent : goût, devenu rare et savoureux, et littéralement contre-révolutionnaire, pour ce qui est durable, pour ces nobles monuments liturgiques, naguère édifiés dans des sanctuaires de marbre et d’or où le temps des hommes embrassait déjà l’éternité du Royaume, où l’autel de la terre ne faisait qu’un avec celui du sacrifice céleste.
Des raisons supérieures, sanctionnées et protégées de fait par la Providence, président donc à notre attachement aux rites traditionnels de la célébration eucharistique. D’aucuns pourraient nous faire grief d’un tel attachement, et donner ici la preuve d’une ironie trop facile. Ainsi, agacés par notre obstination, nous diront-ils: vous voulez donc que toute vie liturgique s’arrête en 1962, et qu’au-delà de cette date révérée (quoique par défaut) il n’y ait rien qui fasse honneur aux principes sacrés dont vous vous réclamez ? Cependant, rien n’est plus faux : nous nous voulons certes traditionnels, entés sur une tradition qui continue de vivre, et sans complaisance pour un fixisme sclérosé et névropathe dont nos objecteurs voudraient tant que nous fussions les victimes. Mais nous constatons – oseront-ils le nier ? – qu’après 1962, l’histoire de la liturgie romaine, spécialement en ce qui regarde le sacrifice eucharistique, est entrée dans une nouvelle phase, temps nouveaux dont les séquences étaient jusqu’alors inconnues – à moins qu’on ne veuille les rapprocher des expériences cultuelles tentées à Pistoie, voire même à Wittenberg, Genève et Canterbury… Les faits sont là, qui nous obligent pour l’instant à conserver fidèlement la dernière réforme qui ne heurte pas notre conscience liturgique.
Ce n’est pas toutefois que la réforme de 1962 soit à nos yeux parfaite et destinée à n’être jamais retouchée. En liturgie d’ici-bas, là où il est accordé aux hommes graciés de communier au Mystère de Dieu, aucun cadre rituel ne saurait représenter de manière vraiment adéquate les insondables richesses de ce Tout qui est célébré. De la même manière, aucune définition doctrinale ne peut pleinement embrasser la profondeur des divines vérités. Sous la conduite du Saint-Esprit, c’est toujours l’intelligence humaine créée, et de ce fait circonscrite et bornée, qui s’approche des mystères ineffables. Dans le champ cultuel tout autant que dogmatique, cette démarche s’accomplit sur les voies que les siècles de foi ont tracées et empruntées. Elle doit être calquée sur le long cheminement de nos pères, à travers les sentiers divers et convergents de l’histoire des rites et des dogmes, vers le mystère de Dieu, voilé et promis sur terre, mais contemplé face à face dans la Patrie. C’est dire l’importance de la notion de tradition en liturgie, et de tradition ininterrompue, de telle sorte que lorsqu’on s’en éloigne – souvent sur le prétexte de paléo-traditions invérifiables, et par définition interrompues - on tombe de ce qui est accompli, solide et vivant à ce qui, mal constitué, s’avère artificiel et mouvant. Pour éviter cet écueil, nous nous en tenons, encore une fois, à la dernière réforme qui maintienne ce cheminement liturgique, doctrinal et spirituel qui parcourt l’histoire de la chrétienté latine et occidentale.
Certes, si on la mesure à l’aune de l’étude des sources de la liturgie romaine, et plus encore des réalités pastorales modernes et contemporaines, la réforme de 1962 pourra sembler d’une trop grande prudence et être qualifiée de conservatrice. D’aucuns regretteront qu’elle n’ait pas davantage autorisé l’usage de la langue vernaculaire (avec de nobles traductions et des directives précises s’entend); qu’on n’ait pas fait preuve de la même énergie que saint Pie V dans l’amendement du calendrier universel; que la « déprivatisation », ou « dédoublage » de la messe solennelle n’ait regardé que les lectures des ministres et non les chants de la schola cantorum; qu’on ait laissé telle quelle, avec les inconséquences rubricales qu’on lui connaît, la réforme (tant vantée) de la Semaine Sainte sous Pie XII; etc.
Si de tels regrets ne sont pas sans fondements, la réforme de 1962 offre en contrepartie, ô combien appréciable, un ordo missae intact, en pleine harmonie avec l’histoire de la messe romaine, sans les simplifications cérémonielles des réformes immédiatement successives, où perce un certain esprit démocratique; sans surtout le démantèlement de la structure cérémonielle de la célébration de type presbytéral par le truchement d’un « siège de présidence », véhicule d’une conception épiscopalisante du sacerdoce de second ordre… Ordo missae intact disons-nous, où, entre autres, est maintenu l’usage authentiquement romain, attesté par une lettre de saint Grégoire le Grand à Jean de Syracuse, du chant du Pater noster par le seul prêtre, à la différence de l’usage grec – usage tout aussi vénérable, mais étranger à notre tradition latine. C’est au même saint Grégoire que nous devrions encore le nombre limité des préfaces du missel romain qui, outre le fait d’être en surnombre par rapport à l’unique préface byzantine, se caractérisent par leur concise limpidité et leur précise richesse de concepts. Au VIIe siècle, ces éléments précieux, désormais objets de l’admiration des linguistes, durent sans doute présider à l’évacuation de textes plus nombreux qui sentaient les querelles d’école et le panégyrique, ou tout simplement la médiocrité. Il serait donc aujourd’hui mal venu, surtout après avoir été abreuvés à satiété des critiques du Mouvement liturgique contre les compositions médiévales phagocytant notre ordo romano-franc, de devoir faire nos délices des préfaces modernes et surabondantes composées dans le genre Gaudium et spes! Cette remarque vaut aussi pour nombre d’oraisons en néo-latin de fêtes récentes que nous devrions intégrer, nous presse-t-on, dans un calendrier déjà saturé !
Loin de nous l’idée d’exclure toute réforme du missel de 1962, mais nous souhaitons et demandons que tout ce qui devra être accompli le soit dans le respect non du missel de 1962 en soi, mais plutôt de l’identité, de l’histoire et du génie propre au rite romain auquel nous sommes attachés et que respecte précisément ce missel. Qu’on ne s’y trompe pas: ce n’est pas qu’il faille que les seuls historiens du culte contribuent aux réformes et restaurations à venir, mais plutôt que l’histoire serve de guide et de conseil aux liturgistes, théologiens et pasteurs de l’Église. En effet, les sages leçons qu’elle ne laisse pas de prodiguer, tel le constat d’échec de la révolution liturgique, pourront seconder ce grand œuvre de retour au sacré que les autorités de l’Église vont devoir entreprendre.

Extrait du Baptistère n°6-7 – Avril – Mai 2004 - © Le Baptistère

A Houston, on construit une église

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Tout commence par un fidèle qui fait don à la Fraternité Saint-Pierre de 17 hectares de terrains dans le nord ouest de Houston (Texas). A l’été 2011, le cardinal DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas – USA), appelle la Fraternité Saint-Pierre dans son diocèse.

Prêtre canadien de la Fraternité Saint-Pierre formé à Wigratzbad, l’abbé Charles Van Vliet arrive à Houston en septembre 2011. Il a été curé de la paroisse personnelle Saint Clément d’Ottawa (Canada) entre 2001 et 2003 puis économe général à partir de 2006. Ingénieur aéronautique de formation, il a notamment supervisé la construction du Séminaire Notre-Dame de Guadalupe de Denton.

A l’été 2013, le cardinal DiNardo érige officiellement la paroisse personnelle Regina Caeli… mais cette paroisse n’a pas d’église. Il faut donc construire !

Le samedi 20 décembre, le cardinal DiNardo est venu bénir la première pierre du bâtiment Saint Athanase qui servira provisoirement de chapelle pour 350 fidèles en attendant la construction de l’église paroissiale en elle-même quand les fonds seront réunis. Près de 200 fidèles ont assisté à la bénédiction et la cérémonie d’inauguration.

FSSP_houston1Le cardinal et l’abbé Van Vliet

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Houston_FSSPLe projet de construction

D’autres informations sur la paroisse et sur la recherche de fonds.

Photos: Vêpres à la cathédrale de Meaux le 14 décembre

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Le 14 décembre, Mgr Nahmias, évêque de Meaux, a présidé les Vêpres chantées par des prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre avec les fidèles de la communauté du Carmel de Fontainebleau. Mgr Nahmias a également renouvelé la consécration de la France à la Très Sainte Vierge Marie voulue et réalisée par l’ensemble des évêques de France il y a 100 ans dans toutes les cathédrales de France.

Voici quelques photos de cet évènement tirées du site du District de France de la FSSP

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D’autres photos ici

On construit aussi à Libreville !

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L’Institut du Christ Roi est implanté au Gabon depuis sa fondation en 1990.

En plus de son implantation ‘historique’ dans le diocèse de Mouila, des prêtres de l’Institut sont en charge d’une paroisse personnelle à Libreville (à notre connaissance, la seule à ce jour pour l’ICRSP).

La paroisse Notre-Dame de Lourdes n’a pas d’église ! L’institut a donc entrepris sa construction.

P1060496Les travaux à l’automne 2013 (ci dessus)

P1180517-ed.petitLa procession pour l’Immaculée Conception (Décembre 2014)

P1210306Mgr Schmitz (vicaire général de l’Institut),
les prêtres et séminaristes, ainsi que les ouvriers
devant l’église en construction (Janvier 2015)

Soutenir la construction de l’église du Christ-Roi (Libreville) et l’apostolat des prêtres de l’Institut.

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